dimanche, mars 25, 2007

VAN DE VELDE

- Présentation

Van de Velde conçoit, produit et commercialise de la lingerie de luxe exclusivement sous ses propres marques, à savoir PrimaDonna, Marie Jo et Marie Jo L’Aventure. Van de Velde est leader du marché au Benelux dans ce segment de la lingerie de luxe.

Dans la plupart des autres pays d’Europe de l’Ouest, l'entreprise se positionne parmi les trois principaux acteurs du marché.

Van de Velde achète les matières premières auprès de fournisseurs de textile, avant de les couper et de les assembler ou faire assembler en sous-traitance.
Les articles assemblés sont conditionnés dans le centre de distribution et expédiés principalement vers des magasins multimarques indépendants.
Les articles sont également commercialisés à travers un réseau propre, qui compte 6 magasins en Allemagne (un magasin jugé non rentable a été fermé en 2006) et 4 magasins en France.

- Actionnariat

La famille fondatrice détient 59 % du capital et le solde est réparti dans le public.

- Historique

La création de l'entreprise remonte à 1919, lorsque les fondateurs Achiel Van de Velde et sa femme Margaretha ouvrent un atelier de création et de confection de corsets pour dames à Schellebelle. Ils y réalisent sur commande des produits qui se distinguent par leur excellente qualité.
Au cours des décennies suivantes, les changements se succèdent à l'atelier Van de Velde. Sous la houlette des enfants et beaux-enfants du fondateur, l’entreprise se lance dans la production de soutien-gorges et de slips. Elle acquiert bientôt une excellente réputation de fabricant de lingerie de luxe. Dès la fin des années quarante, ces articles de qualité sont livrés de stock aux détaillants belges et néerlandais.Dans la seconde moitié des années soixante-dix, Van de Velde explore de nouvelles voies. L'entreprise veut allier sa volonté de perfection et de qualité avec l'innovation permanente et la création d'un style propre. Un premier pas vers le statut de grand acteur européen sur le marché de la lingerie de luxe.Avec le lancement de la marque Marie Jo en 1981, la croissance et le développement de la société s‘installent durablement. La demande continue d'augmenter ; la production exige toujours plus de place. Le manque de capacité en Belgique (pénurie de couturières) contraint Van de Velde à faire appel à des ateliers de confection extérieurs en France et en Chine.Les produits sont toujours livrés de stock, mais désormais, la scission de la vente en préventes et réassorts ouvre la voie à une meilleure gestion des stocks et des livraisons.En 1990, Van de Velde rachète la marque allemande PrimaDonna. Pour celle-ci, l'opération marque le début du décollage. En même temps, Van de Velde devient le plus grand fournisseur européen de lingerie de luxe et de mode pour grandes tailles.La délocalisation vers des pays où les salaires sont plus bas se poursuit, avec des ateliers de confection propres en Hongrie puis en Tunisie.En 1997, 40% des actions Van de Velde sont cotées à la Bourse de Bruxelles. Aujourd’hui 41,02% du capital sont librement négociables.En 2001, Van de Velde acquiert une participation dans Top Form International, producteur chinois de lingerie féminine et, entre autres, sous traitant de VAN DE VELDE, coté à la Bourse de Hong Kong et exportant dans le monde entier. Aujourd’hui, cette participation est de 16 %.En 2002, Van de Velde prend les rênes de la professionnalisation du secteur en fondant le holding de magasins Osedis. Depuis, 11 magasins ont été ouverts.- Pourquoi Valeur et Conviction a acquis VANDEVELDE ?

Les points forts :
- une croissance régulière des bénéfices et des free cash flow depuis l'introduction en bourse de 17 %
- une marge brute en augmentation constante, signe d'un avantage compétitif croissant face aux concurents- une rendement sur fonds propres moyen de 25 % ces dernières années
- une trésorerie nette positive en augmentation
- l'absence de dette bancaire
- une excellente maîtrise des coût de production, en forte baisse au cours des 5 dernières années
- la conception des produits se fait en Belgique et la fabrication chez des sous traitants ou des filialles dans des pays à faible coût de main d'oeuvre (Chine, Hongrie et Tunisie)
Parmi les risques qui peuvent entraver la croissance projettées, j’ai relevé le fait que la part des ventes de lingerie dans les grands magasins et par correspondance augmente (les femmes veulent acheter plus souvent et moins cher) au détriment des magasins spécialisés qui sont les clients de VDV

Aucun commentaire: