jeudi, octobre 04, 2007

Philip Fisher, l'analyste qualitatif

Bonjour,
Pour faire suite, à la marge de sécurité de Benjamin Graham, sur le fondement de l’investissement dans la " Valeur " du mois de février 2007, je vous propose un résumé de l’approche de Philip Fisher extrait du livre de Robert Hagstrom " Les Statégies de Warren Buffett "…
Quand on débute dans l’investissement et que l’on essaie de comprendre le mieux possible ce que signifie un investissement dans la " valeur " selon Warren Buffett, Benjamin Graham et Philip Fisher, sont deux passages obligés.
Comme tout débutant, je me rappelle, avoir passé beaucoup plus de temps, à comprendre l’approche chiffrée du bilan de Benjamin Graham. Maîtriser les chiffres ou tenter de maîtriser les chiffes, est toujours rassurant. Pour le débutant, il y a là une vrai base, une assise, immédiate, et très encourageante, ou l’on se sent rapidement en phase.
Je me rappelle avoir lu le livre ou Philp Fisher développe sa théorie d’investissement " actions ordinaire et profit extraordinaire ", assez rapidement et avoir ressenti après cette lecture, un peu de déception, car à l’inverse de Benjamin Graham, a part les questionnaires d’une quinzaine de point, ou les réponse apportée, pouvait être a géométrie variable selon la perception de chacun, il n’y avait pas beaucoup de chiffres, pas la moindre " béquille " solide suis-je tenter de dire. J’ai donc comme tout débutant laissé de côté les enseignements de Philip Fisher, même si j’avais passé mon temps a échafaudé, une grille à partir de son questionnaire….Mais je me rappelle que j’y répondais rapidement et que mon manque d’assurance, m’avait fait prendre la décision d’y répondre de nouveau chaque trimestre, en cachant la note précédente, pour me rendre compte si mon avis n’avait pas changer… !!!! en fait je n’avais pas compris grand chose à Fhilip Fischer a cette époque….
Ce n’est donc qu’une fois les chiffre maîtriser et surtout quelques erreurs d’investissements que je me suis replonger dans les écrits de Philip Fisher. Leur importance, m’est alors apparue dans toute sa " splendeur "…Et j’ai a ce moment là eu la certitude que je pouvais m’amélioré en tant qu’investisseur…..Lorsque je décide d’analyser une société, les filtres rapides que j’emploie, outre quelques chiffres de rentabilité, sont tous du à Philip Fisher, sur les produits, la compréhension des produits, l’avantage de ces produits sur la concurrence, et le potentiel de croissance de la société avec ces produits dans le monde…..Il n’y a toujours pas de chiffres à la clé, mais seulement un jugement basé sur une perception qui doit être la plus juste possible…..Mais n’allez pas penser que les enseignement de Philip Fisher s’arrête à ce filtre de départ, nom, Philip Fisher donne aussi des clés pour juger des points précis à du bilan, le discours d’une direction, la recherche et développement et de très nombreux autre points…
Si les enseignements de Benjamin Graham, qui furent ma " béquille ", droite, m’ont permis de marché plus rapidement, avec assurance et de finalement me passer de la béquille droite…J’ai eu plus de difficulté, a me débarrasser de ma " béquille " gauche et des enseignements de Philip Fisher, ne me rendant pas compte qu’une partie de mon raisonnement resterait boiteux….à long terme, si je ne parvenais pas a intégrer les enseignement de Philip Fisher !
C’est donc dans l’espoir de vous faire peut-être gagner un peu de temps que j’ai décider de vous faire partager cette extrait, qui je l’espère vous incitera à lire " Action ordinaire et profit extraordinaire " de Philip Fisher au édition Valor.
Philip Fisher
Extrait du livre " Les stratégies de Warren Buffett " de Robert Hagstrom
Page 62
Au moment ou Graham écrivait " Security Analysis, Philip Fisher débutait sa carrière en tant que conseillé en investissement financier. Après avoir fréquenté la Standford Graduate School of Business Administration, il commença à travailler comme analyste pour la société Anglo London & Paris National Bank, à San Franscisco. En moins de deux ans, il fut promu chef du département statistique de la banque. C’est de ce perchoir qu’il fut témoin du krach de 1929. Après une brève carrière dans une maison de courtage, le premier mars 1931, Fisher fonda sa propre firme de conseillers en placement, la Fisher & Company.
…A l’université de Standford, un cours exigeait que Fisher accompagnât son professeur pour des visites périodique de sociétés de la région de San Fransisco. Le professeurs poussaient ces dirigeants à discuter de leurs sociétés. " ces visites chaque semaine, expliquait Fisher, furent la pratique la plus utile de toute ma vie de conseiller ". ce sont ces expériences qui l’ont poussé à croire que des profits important pouvaient être faits, en investissant dans des entreprises au potentiel supérieur à la moyenne et s’appuyant sur des dirigeants les plus compétents. Pour distinguer ces compagnies exceptionnelles Fisher développa un " système de pointage " qui permettait de qualifier une compagnie selon les caractéristiques de ces activités et de son management.
La caractéristique impressionnant le plus Fisher était la capacité qu’a une société à faire croître ses ventes et ses profits, au cours des années, à des taux supérieur à ceux de la moyenne de l’industrie. Pour réaliser cela, Fisher crut qu’une société devait posséder " des produits ou des services ayant assez de potentiel de croissance pour arriver à une augmentation sensible des ventes sur une périodes de plusieurs années ". Fisher ne s’intéressait pas tellement au augmentation régulières et annuelles des ventes. Il jugeait plutôt du succès d’une entreprise sur plusieurs années, conscient que les changements du cycle économique avaient un impact sur les ventes et les profits..
Cependant, Fisher identifia des sociétés qui, décennie après décennie, démontraient des capacité de croissance au-dessus de la moyenne. Selon lui, les deux genres d’entreprises qui pouvait espérer réaliser une croissance supérieur était celles qui " avait de la chance parce qu’elles étaient capable ".
Aluminium Company of America (Alcoa) était une compagnie qui " avait de la chance et était capable ". Cette entreprise était capable parce que ces fondateurs possédaient un grand talent. La direction d’Alcoa avait prévu les utilisations commerciales de leur produit et travaillait sans ménagement pour tirer avantage du marché de l’aluminium de façon à augmenter les ventes. La compagnie avait également de la " chance ", selon Fisher, parce que les événement hors du contrôle immédiat de la direction avaient un impact positif sur la société et son marché. L’essor du transport par avion faisait augmenter en flèche les ventes d’aluminium. L’industrie dans ce domaine, se développa et Alcoa en profita beaucoup plus que la direction ne l’avait imaginé.
Les efforts de recherche et développement d’une compagnie, observa Fisher, contribue vigoureusement à la poursuite de la croissance des ventes au-dessus de la moyenne. De toute évidence, expliqua Fisher, ni Du Pont, ni Alcoa, n’aurait réussi à long terme sans un investissement significatif en recherche et développement. Qui plus est, les entreprises non techniques, observa-t-il, ont besoin d’un effort consciencieux en recherche pour offrir de meilleurs produits et des services plus efficaces.
En plus de la recherche et du développement, Fisher examina également l’organisation des ventes d’une compagnie. Selon lui, une compagnie pouvait développer des produits et des services remarquables, mais les effort de recherche et développement ne se traduirait jamais en revenus en moins qu’ils soient " commercialisé de façon experte ". La responsabilité de l’organisation des ventes est d’aider les clients à comprendre les avantages des produits et des services d’une entreprise. Cette structure, expliqua Fisher, devrait également suivre de près les habitudes de ses clients et être capable de repérer, les changements dans les besoins de ceux-ci. Fisher estimait qu’elle devenait le lien précieux entre le marché et le service de la recherche et du développement.
Toutefois, le marché potentiel seul est insuffisant. Une entreprise, pensait Fisher, pouvant générer une croissance des ventes au-dessus de la moyenne, n’était pas un bon placement, si elle était incapable de réaliser des profits pour ces actionnaires. " Toutes la croissance des ventes mondiales ne créera pas le bon placement, si, avec les années, les profits n’augmentent pas de manière significative ", disait Fisher. En conséquence, il examina les marges bénéficiaires d’une entreprise. Il se consacra aussi à l’étude du maintien et de l’amélioration des marges et, finalement à l’analyse des coûts et du contrôle de gestion.
Fisher croyait que les retours sur investissements n’étaient jamais obtenus en investissant dans des entreprises marginales. Celles-ci produisent souvent des profits adéquats en période d’expansion, mais elles chutent rapidement pendant des périodes plus difficile. Pour cette raison Fisher rechercha des sociétés ou des produits à coût minima, mais qui était également destiner à le demeurer. Une compagnie dont le seuil de rentabilité est haut ou ayant une marge de profit élevé, est plus en mesure de résister à des conditions économiques pénibles. Aucune entreprise, dit Fisher, ne sera capable de maintenir sa rentabilité à moins d’abaisser les coûts d’exploitations, et de comprendre en même temps, le coût de chaque étape du processus de fabrication.
L’approche de Fisher concernant la rentabilité d’une société est liée a son potentiel de croissance sans faire appel aux actionnaires. Dès lors qu’une société ne peut croître que par émission d’action, la créations de titres risque de diluer toute la croissance de résultat par action. Si ces marges bénéficiaires sont élevées, elle sera plus à même de s’autofinancer. De plus, une compagnie, pouvant maintenir des contrôle de coût adéquats sur ces actifs immobilisés et sur ces besoins en fonds de roulement est plus apte à gérer son besoin de financement et pour éviter les émissions d’actions.
Fisher était aussi conscient que les meilleurs entreprises ne possédaient pas seulement des caractéristique supérieures à la moyenne, mais aussi important était dirigée par des individus aux qualités supérieur à la moyenne.
En plus de cette capacité, Fisher demandait : l’entreprise a-t-elle une direction intègre et est-elle d’une honnêteté inattaquable ? Les dirigeant se comportent-ils comme les porte-parole des actionnaires ou semblent-ils seulement préoccupés par leur propre bien-être ? Fisher nota qu’une méthode pour déterminer les objectifs de la direction est d’observer sa façon de communiquer avec les actionnaires. Toutes les sociétés bonne ou mauvaise, vivront des difficultés inattendues. Le plus souvent quand les affaires vont bien, la direction parle facilement. Il faut se demander si elle explique ouvertement les problèmes ou si elle se referme quand les affaires déclinent. Sa manière de répondre lors des difficultés en dit long à son sujet.
Enfin Fisher examinait les traits distinctifs d’une société, à savoir la façon dont elle se compare à d’autres entreprises du même secteur. Dans cette recherche, Fisher essayait de découvrir des indices qui pourrait le mener à comprendre la supériorité d’une société par rapport à ces concurrents. Il ne suffit pas de lire uniquement les rapport financiers pour justifier un placement. Fisher admettait qu’il essayait toujours de faire une enquête fourre –tout. Il apparentait cette recherche aléatoire au mécanisme de la rumeur. Fisher affirmait que l’utilisation adéquate de l’enquête fournissait des indices substantiels permettant à l’investisseur d’identifier des investissements d’exception.
La plupart des investisseurs sont peu disposés à mettre le temps et l’énergie que Fisher prenait pour comprendre une société. Il est épuisant d’organiser des entrevues, de développé un réseau et une méthode d’enquête pour chacune. Fisher diminua sa charge de travail en réduisant le nombres d’entreprises dans lesquels il investissait. D’après lui, il est préférable de posséder des actions dans quelques entreprise dominantes qu’un plus grand nombre dans des entreprise ordinaire. Ses portefeuilles comprenaient généralement moins de dix sociétés et souvent 3 ou 4 représentaient 75% de son portefeuille d’action.
Fisher pensait que pour réussir les investisseurs ont besoin d’exceller dans peu de chose. Cela incluait l’investissement dans les entreprises qui oeuvraient dans leur champ de compétence. Il mentionnait que ces premières erreurs furent de : " Projeter mon savoir faire au-delà des limites de l’expérience. J’ai commencer à investir à l’extérieur des entreprises que je croyais comprendre profondément et dans des sphères d’activités complètement différentes. C’était une erreur. Il s’agissait de situations ou je ne possédais pas un bagage suffisant de connaissance ".

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