dimanche, juin 03, 2007

Un bilan après 6 mois sur quelques valeurs:

Total

Sur 6 mois, performance timide, mais valorisation attrayante.

Le prix d’achat, comme le prix actuel n’est pas prohibitif pour une société solide, dans un secteur qui devrait encore rester porteur pendant plusieurs années.

La politique de Total est maitrisée, elle est une des rares pétrolières a prévoir une croissance de la production dans les prochaines années et ce à prix et risques politiques raisonnables.

L’actionnaire n’est pas à plaindre avec un dividende important et des rachats d’actions fréquents (à mon sens signe que la société voit une décote dans son cours).

De plus, au PER actuel de l’ordre de 10 et avec un cours du barril restant actuellement élevé mais raisonnable, je pense que Total est susceptible de bien résister à une éventuelle chute des marchés des actions.

Sextant Grand Large

Belle performance de l’ordre de 12% sur 6 mois.

Les 70% investis dans les fortes convictions de Sextant ont été payantes.

Les 30% de liquidités devraient permettre à Sextant de saisir des opportunités d’achat lors d’une éventuelle chute des marchés actions.


Sanofi-Aventis
Je vous renvoie tous à l’analyse détaillée éditée sur le blog voici quelques jours

Pfizer
Il n’y a pas grand chose de nouveau sur Pfizer, depuis l’analyse éditée sur le Blog. Un petit remaniement à eu lieu dans la direction. Quelques opérations publicitaire, notamment sur le Champix en Angleterre, dans une campagne anti-tabac, menée par le gouvernement. Depuis l’achat, pour le portefeuille " Valeur et Conviction ", les frais d’achat de 2.50% et un change défavorable € / $ pèse sur la valeur. A long terme cela sera dérisoire. Un calcul hors frais plus dividende brut encaissé, nous donne une appréciation de 2.80%, depuis l’achat.
Nous pensons que Pfizer restera un acteur majeur du secteur Pharma, et que le creux actuel reste une opportunité d’achat sans précédent. Nous ne sommes pas vraiment les seuls de cette avis. Tout les jours ou presque on en discute sur le site du Motley Fool.

WP Stewart
Le dernier de la classe de portefeuille " Valeur et Conviction " aujourd’hui, qui illustrera peut-être un jour, à la fois l’idée de valeur, de décote et d’investissement extrêmement difficile à défendre dans un marché haussier. Nous avons eu quelques discussion intéressante entre nous, pour tenter de mieux comprendre si cette investissement pouvait être envisager à très long terme, selon le point de vue de Warren Buffett, ou s’il était préférable de l’envisager, plutôt a la seul manière de Benjamin Graham qui occasionnerait une vente dès un seuil de valorisation atteinte….Nous avons évidemment des avis partager sur le sujet …..
Cette société de gestion d’actif financier (fond 21% et gestion discrétionnaire 79%) est donc entrées, dans une tourmente, à cause des performances décevantes enregistrées pour ces clients particulier et institutionnel. Les actifs sous gestions ont fondu comme neige passant de 8.5 milliard de $ en 2004 à 6 milliard de $ aujourd’hui.
Les portefeuilles en gestion discrétionnaire sont tous composé des même actions, des Big Cap US qui ont sous performé ces dernières années.
Par contre la performance à long terme, passée reste impressionnante sous la houlette du fondateur de cette société Bill Stewart 20% l’an depuis 1975, contre 13% pour le S&P 500.
Il va sans dire que la stratégie d’investissement est entièrement basée et sur la valeur et sur le long terme, ce qui forcément plait toujours quand tout va bien et déplait complètement dès le moindre ralentissement des performances, voir de sous performance du marché pendant quelques temps.
Ce qui nous fait rester extrêmement positifs dans cette tourmente, c’est tout d’abord le Free Cash-Flow généré par la société qui a peut de besoin en investissement…Et ensuite la distribution d’un dividende brut ; par rapport au prix d’achat hors frais de 4.85%. Soit en gros quelques dixième de pour cent supplémentaire a une obligation à 10 ans de la zone euro.
Il est évident que nous n’avons aucun complexe, si cette investissement s’avérait être une erreur, pour une raison qui nous aurait échapper. Au contraire, nous vous ferions un compte rendu très large de cette erreur si c’était le cas. Car ce qui importe pour devenir un meilleur investisseur, ce qui est le moteur sous-jacent de ce portefeuille virtuel et de cette expérience entre ami, ce ne sont pas à proprement parler les erreurs, mais le pourquoi de cette erreurs afin de ne plus les répéter. D’autant plus que la plupart de ces investissements virtuelles, nous les possédons tous dans nos portefeuilles réels.

TOUPARGEL : Lorsque Valeur et Conviction a acquis Toupargel, celle-ci cotait à 40.89 euros. Si nous étions relativement prudent dans nos objectifs de croissance (nous anticipons, à long terme, une croissance du chiffre d’affaires de 2.5 % par an), nous pensions que Toupargel allait, dans le futur, s’avérer être une véritable " machine à faire du cash ".
Deux éléments nous confortaient dans cette opinion :
- les synergies à réaliser entre Toupargel et Agrigel n’étaient pas achevées et devaient contribuer à en augmenter la rentabilité
- les investissements nécessaires pour couvrir le territoire desservi par Toupargel allaient, en principe ralentir.
Six mois après l’achat, nous constatons que l’action n’a pas exactement évolué dans le sens que nous attendions : au cours de 38.50, nous subissons une perte de 3 % (après encaissement du dividende). Après des résultats 2006 en demi-teinte, les résultats du 1er trimestre furent réellement décevants avec notamment une augmentation de la masse salariale (non anticipée par la direction ?) due à l’alignement des salaires d’Agrigel et Toupargel ainsi qu’une baisse de près de 5 % du chiffre d’affaires à nombre de jours comparables.
Malgré ces contretemps, nous continuons à croire en la capacité de Toupargel à générer des free cash flow importants. A long terme (10 ans), l’objectif de cours a été légèrement revu à la baisse à 92 euros. L’appréciation annualisé du cours par rapport au cours d’achat de novembre 2006, frais compris, s’élèverait ainsi à 7.55 % à laquelle il convient d’ajouter le dividende net, relativement confortable, de 3 %. Le return total anticipé pour Toupargel est donc à présent de 10.55 % par an.

VANDEVELDE : il s’agit de l’acquisition la plus récente de Valeur et Conviction. Peu de chose à ajouter à ce qui a déjà été écrit à son sujet.
Achetée le 23 mars au cours de 36.87 euros, l’action cote à présent à 38.65 euros après nous avoir procuré un dividende après impôt de 1.35 euros. Le gain engrangé jusqu’à présent s’élève donc à 8.5 % (hors frais d’achat) en un peu plus de deux mois.
Cette évolution favorable ne modifie en rien notre objectif long terme (10 ans) de cours pour Vandevelde : nous visons toujours un cours de 88.63 euros pour 2016 soit, par rapport au prix d’achat de Valeur et Conviction, un return annualisé (frais d’achat déduits) de 9 % auquel nous ajoutons un rendement net sur dividende (prudent) de 2.5 %.

DYNACTION : Achetée à 12.90 euros, l’action se traite à présent à 15.60 euros. Cette société avait été acquise dans une double optique :
acquisition avec décote (légère) d’un holding dont le principal actif (PCAS) est fortement décoté
" pari " sur la réussite d’un turnaround chez PCAS
Un autre argument plus spéculatif (et selon nous peu influent) est la fusion annoncée entre la mère et la fille.
Après six mois, nous constatons que le turnaround chez PCAS semble bel et bien enclenché. Par contre, la fusion se fait toujours un peu attendre. Quoi qu’il en soit, nous maintenons notre objectif de cours pour 2008 à un (trop ?) prudent 20.30 euros.

Altamir

Vendu un peu tôt mais très gros TRI annualisé donc il ne faut pas regretter.

Bestinfond
Performe très solidement même si sextant PEA et FLinvest Entrepreneurs (meilleurs fonds Europe sur 6 mois, surprise- surprise…) font encore mieux quelques points de mieux. Par contre je pense que Bestinfond surperformera ces deux-ci à la baisse (PER 2007 de 9,5).
Juste un petit bémol, Bestinver est victime de son succès et ont maintenant 6 Mds € d’actifs.

GBL
Performance sur 10 ans (1997-2006) 19% annuels.
Performance sur 10 ans (source Boursorama) du meilleur fonds éligible PEA hors immobilier 18% annuels.
La trésorerie est passée de 27% à 0% du fait des renforcements en Suez, Lafarge et Pernod Ricard. GBL a aussi acquis 3% d’Iberdola sur la période.
La décote est montée de 21% à 25% car le cours des participations a augmenté bien plus vite que celui de la maison mère.
PER 2007 de 11,2 donc encore tout à fait raisonnable.

Bestinfond et OP-Suomi Arvo
J’ai acheté ces deux fonds pour ce portefeuille en application de ma méthode de sélection que vous pouvez trouver sur mon blog personnel :
http://bijoton.blogspot.com
Au moment de la création de ce portefeuille, il y a six mois, ils occupaient les deux premières places.
Je n’ai pas à regretter ces choix, ces deux fonds étant toujours aussi performants et réguliers, ils constituent toujours une solide base pour tout portefeuille de fonds axé sur le long terme.
Les frais sont aussi modestes.

East Capital Baltic Fund
Ce fonds est acheté sur base d’une conviction forte personnelle sur cette petite région du monde que constituent les Pays Baltes.
Leurs vertus économiques, leur croissance (la plus forte d’Europe), leur position géographique, l’avantage de la taille (Small is beautifull) et la rapide convergence font que tout investissement à long terme sur cette région devrait s’avérer très rémunérateur…

En bref : Bestinfond et OP_Suomi Arvo pour " Valeur " et East Capital Baltic pour " Conviction "

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